Ce projet est rendu possible grâce à l’Entente de développement culturel entre le gouvernement du Québec et la Ville de Québec.
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Phase I est une intervention en terrain vague pour pallier des besoins essentiels au milieu de vie dans le quartier Saint-Sauveur : le verdissement urbain et la création d’espaces conviviaux. En investissant le site d’un dispositif de murale autoportante, Wartin Pantois crée une place publique éphémère et revivifie le terrain en friche pour y réinjecter un air d’hospitalité.
L’installation présente un portrait collectif éclectique réalisé à partir de photographies trouvées dans de vieux livres. Ces diverses figures ont été découpées, numérisées, agrandies et extirpées de leurs contextes historiques pour être ramenées au présent et rassemblées en collage monumental. Réminiscence d’un immense gâteau faisant appel à la célébration ou d’une joyeuse tour de Babel en élévation, la construction étagée est surmontée de végétaux florissants. Avec sa configuration en paliers, ce phare inusité à l’entrée du quartier fait aussi allusion aux inégalités et aux classes sociales.
« Les fleurs et les végétaux seront donnés aux citoyens du quartier à la fin de l’exposition. En attendant, je vous invite à faire le tour de l’œuvre, à l’observer et à en discuter avec les gens que vous croiserez sur place. » – Wartin Pantois
Wartin Pantois vit et travaille à Québec de manière anonyme en s’infiltrant dans l’espace public avec des œuvres murales et installatives contextuelles. L’artiste titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en sociologie a réalisé des interventions artistiques aux États-Unis, en France, en Allemagne, au Portugal et au Canada. Il a également effectué des résidences de création avec La Bordée à Québec; le Lolab à Nantes, en France; et le Festival international d’art urbain Ibug à Chemitz, en Allemagne. Un de ses œuvres est intégrée à l’exposition permanente de l’Assemblée nationale du Québec intitulée « Inspirer » et dédiée à l’art agissant sur la société.
Ce projet est rendu possible grâce à l’Entente de développement culturel entre le gouvernement du Québec et la Ville de Québec.
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