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Au premier abord, Sommet de la montagne apparaît comme un simple château de cartes monumental aux illustrations colorées. L’œuvre révèle pourtant une certaine ambivalence : on y découvre des scènes poétiques de collaboration et de résilience qui côtoient des images plus dramatiques, suggérant parfois une tension, voire un point de rupture.
Érigée sur le site emblématique du parlement, l’œuvre d’apparence fragile contraste avec l’aspect inébranlable du bâtiment. Elle constitue une métaphore d’une société en équilibre précaire, entre ses valeurs de démocratie et ses aspirations plus individualistes, voire autodestructrices. L’œuvre représente aussi la dualité qui caractérise l’ensemble de nos institutions, à la fois précieuses et fragiles tout en étant vigoureuses et résilientes. À l’instar de la société québécoise, l’édification d’un château de cartes requiert beaucoup de soin et de vigilance. Un seul coup de vent ou mouvement brusque et tout ce qui a été construit pourrait s’effondrer…
« D’une certaine manière, je pense que mon œuvre parle de résilience. Oui, un château de cartes est généralement une structure fragile, éphémère, sensible, mais ce château de cartes semble pourtant en mesure de résister aux coups de vent. » – Charles-Étienne Brochu
Charles-Étienne Brochu vit et travaille à Québec où il a obtenu un baccalauréat et une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’Université Laval. Ses illustrations numériques ont fait l’objet d’expositions individuelles aux centres d’artistes ARPRIM, l’Œil de Poisson et la vitrine de Manif d’art. Il a également fait des résidences de recherche et de création aux centres Sagamie à Alma, Sporobole à Sherbrooke, Caravansérail à Rimouski et à La Chambre blanche à Québec. En 2016, l’artiste recevait le prix Videre Relève en art visuels décerné par la Ville de Québec au Prix d’excellence arts et culture.
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